Parcs nationaux
Parcs nationaux
Le Cameroun possède 13 parc nationaux et réserves analogues couvrant une superficie de près de 2 millions d'hectares. Ces parcs et ces réserves échelonnés du 2 e degré au 12 e degré de latitude nord représente un échantillonnage complet de la faune et de la flore de la zone de la forêt dense à la zone sahélienne de l'Ouest africain.
Le parc de WAZA (170 000 ha) : Il est situé dans l'extrême nord du Cameroun, et est le mieux aménagé du Pays. Il s'étale sur 170.000 hectares. Son accès se fait par des pistes bien entretenues. Des miradors et des huttes sont aménagés au bord des mares principales. Sans faire du bruit, on peut épier des dizaines d'éléphants lorsqu'ils viennent se désaltérer ou se baigner. C'est le plus célèbre du Cameroun et l'un des plus spectaculaires en Afrique francophone, c’est un havre de paix pour les fauves et autres espèces animales ainsi que pour de nombreuses variétés d’oiseaux. C'est un parc à découvrir absolument.
Le parc de BOUBA NDJIDAH (220 000 ha) : Créée en 1968 à l'initiative du gouvernement Camerounais et de Mr Pierre Flizot, Ingénieur des Eaux et Forêts, d'une superficie de 220 000 hectares, située dans la province du Mayo Rey, à 250 Kms au sud-est de Garoua, la grande ville du Nord Cameroun , la réserve intégrale de faune et de flore de Bouba N'Djida offre aux amoureux de l'Afrique et à ceux qui veulent la découvrir toutes les possibilités d'admirer les écosystèmes de savanes arbustives.
Le parc de la BENOUE (180 000 ha) : Situé dans la région du nord, Le parc national de la Bénoué est accessible uniquement par route. Trois entrées sont prévues :
- au Mayo Alim, au Buffle Noir et au Bel Eland.
- 175 km au sud de Garoua, par route excellente et par piste (entrant dans le parc).
- 150 km au nord de Ngaoundéré, par une excellente route et une piste (en entrant dans le parc)
Il limité au sud et à l'est par le fleuve Bénoué. Le parc national de la Bénoué s'étend sur 180 000 hectares, dans une région assez accidentée, parsemée de collines et de mayos (rivières saisonnières). La meilleure saison pour les visiteurs se situe vers le mois de février. C'est la saison sèche, période à laquelle les hautes herbes sont brûlées, ce qui permet d'avoir une vue beaucoup plus vaste. Il est couvert par 250 km de piste ravagées chaque année par les pluies et les buffles qui y pataugent. Ces pistes sont chaque fois remises en état, ce qui permet une circulation aisée. De plus, le niveau du fleuve ayant baissé et de nombreux mayos s'étant asséchés, les animaux se regroupent autour de des points d'eau. On a alors la chance de voir des troupeaux de buffles, de water-bucks, de bubales, de damalisques, de cobs de buffon et surtout d'élands de Derby, la plus grande des antilopes qui est aujourd'hui en voie de disparition. Des singes, assis au bord des pistes, disparaissent sans se presser, dès qu'ils aperçoivent une voiture. Les patas, petits singes roux, sautillent dans les arbres, tandis que les gros cynocéphales se cachent à quelques mètres de la piste, le temps que l'intrus passe. Les lions, les girafes, les rhinocéros et les hyènes fréquentent timidement le parc.
Le parc du FARO (33O 000 ha), parc le plus étendu de la région avec ses 330.000 ha . Il abrite 33 espèces de mammifères dont guépards, buffles, guib harnachés, éléphants, rhinocéros, hippopotames, hippopotragues , girafes, cobs defassa , élans de Derby, damalisque, phacochères . et plusieurs espèces de reptiles. De plus, il existe une avifaune très diversifiée dont les tourterelles, le calao gris, les merles, le rollier d'Abyssinie, les pintades communes, les francolins de claperton , les grands calaos d'Abyssinie, les poules de rochers, les gangas. Ce parc est doté d'un campement appelé campement des hippopotames. Un conservateur et des gardes de chasse y assurent la surveillance.
Le parc de KALAMALOUE (45 000 ha), dans ce parc, chacals, girafes, éléphants et autres se laisseront observer et photographier sans complexe. Du fait de la présence d'eau sur une grande partie du parc, on note aussi la présence des patas ( erythrocebus patas), des céphalophes de grimm ( sylvicapra grimmia ), des mangoustes, rayées (mungo mungo ), des réduncas ( redunca redunca ). Ce parc, qui couvre une superficie de 4.500 ha a été crée pour protéger les animaux qui traversaient la route du Nigeria pour se désaltérer soit au Chari soit au Serbewel . Il se singularise par sa taille. Littéralement ''collé'' à la frontière tchadienne, il représente la dernière zone boisée de cette région septentrionale du Cameroun. Les précipitations annuelles estimées à 600 mm annoncent déjà le Sahel. Dans ce parc , vous trouverez un campement doté de lits , une liaison radio pour communications et un personnel de surveillance constitué d'un conservateur et gardes de chasse pour vous guider.
Le parc de MOZOKO GOKORO (1 400 ha) : c’est un parc extraordinaire par sa richesse en espèces végétales et animales. Mozoko Gokoro est surtout connu pour ses reptiles, ses singes qui vivent dans une flore adaptée. Sont aussi présents cynocéphales, phacochères et autres girafes . Ce parc qui couvre une superficie de 1.400 ha a un but scientifique. Il faut dire qu'il n'est pas d'accès très facile bien qu'il y ait 10 km de piste aménagée à l'intérieur. Le personnel de surveillance est constitué de gardes-chasse. Ce parc n'est pas ouvert au public. La faune bien que très appauvrie est représentée par : le cynocéphale, le phacochère, la girafe.
Le Parc National de KORUP , il est situé dans la Province du Sud-Ouest du Cameroun. Il couvre une superficie de 1 259 km2 et est considéré comme l'une des plus belles et plus vieilles forêts tropicales humides du monde. La richesse de sa faune et de sa flore est le résultat d'un fait unique : le site de Korup en effet a survécu à l'ère glaciaire ! Aujourd'hui, Korup ressemble à un musée vivant de plus de 60 millions d'années. Les études ont permis d'y identifier plus de 400 variétés d'arbres dont plusieurs plantes médicinales. Le parc doit d'ailleurs sa célérité actuelle au fait qu'on y a découvert une liane, (aucistraladus korupensis) qui aurait des effets positifs sur la guérison de certains cancers et le VIH. Quant à la faune, on dénombre plus de 300 espèces d'oiseaux à l'intérieur du Parc et 100 autres dans les zones environnantes, 174 reptiles et amphibiens et 140 espèces de poissons qui peuplent les nombreux cours d'eau qui traversent le Parc.
Le parc de LOBÉKÉ (4 300ha), réserve forestière et animalière à l’Est du pays, c’est un des rares sanctuaires à abriter des gorilles.
Le parc de CAMPO MA’AN (au sud du pays) : éléphants et chimpanzés y ont élu domicile, profitant de la forêt luxuriante.
Le parc National du Mbam et Djérem: A cheval entre les provinces de l'Adamaoua, du Centre et de l'est, ce parc qui couvre une superficie d'environ 416.512 ha a été crée en l'an 2000 dans le but de protéger la diversité biologique et écologique de la zone. C'est un site d'attraction pour les touristes, son beau paysage caractérisé par deux formations végétales nettement distinctes : une partie de savane à lophira lanceolata , imperata cylindrica , pennicetum purpureum . et une partie de forêt sempervirente à combrataceae ( fraké , framiré ), sterculiaceae (fromager). Cette végétation constitue la demeure d'une faune et d'une avifaune de découverte.
En dehors des parcs nationaux, le Cameroun propose de nombreuses réserves pour la faune africaine : PANGAR-DJEREM, DJA, KIMBI, MBI CRATER, DOUALA EDEA, KALFOU, LAC OSSA, SANTCHOU, BAFIA.
En général, des possibilités de découvertes et d’évasions s’offrent un peu partout à travers le pays y compris à proximité des villes.
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